Temps de lecture 2 min. | Mise à jour le 21 novembre 2024.
Permet au fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) en activité de bénéficier d’un congé de paternité.
Il doit être demandé au moins 1 mois avant la date présumée de la naissance en joignant :
La demande indique la date prévisionnelle de l’accouchement, les modalités d’utilisation envisagées du congé ainsi que les dates prévisionnelles des périodes en cas de fractionnement.
Le fonctionnaire transmet, sous 8 jours à compter de la date de l’accouchement, toute pièce justifiant la naissance de l’enfant.
De 25 jours consécutifs ou 32 jours en cas de naissances multiples.
Il est fractionnable en deux périodes qui sont prises dans les six mois suivant la naissance de l’enfant :
En cas d’hospitalisation de l’enfant, la première période de congé est prolongée pendant toute la période d’hospitalisation dans la limite de 30 jours consécutifs (cette période succède aux 4 jours de la 1ère période du congé de paternité. Un justificatif d’hospitalisation de l’enfant devra être transmis sous 8 jours.
En cas de décès de la maman, du fait de l’accouchement, les droits aux congés de maternité sont rétrocédés au père qui peut prendre le congé de maternité restant, dont la mère n’a pu bénéficier.
Dans les 4 mois qui suivent la fin du congé de maternité auquel il a eu droit, le père doit prendre son congé paternité.
Pas de perte de traitement. Aucune incidence en matière de droits à l’avancement, à la retraite. Cette période est assimilée à une période d’activité normale.
L’agent est réaffecté, à l’issue de la période, de plein droit, dans son ancien emploi.
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