Liberté d’expression : un droit fondamental pour changer le travail

Temps de lecture 1 min. | Mise à jour le 16 mai 2022.

C’est un droit inscrit dans le préambule de la constitution dès 1946 : « Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises ».

Ce droit constitutionnel à l’expression individuelle et collective dans l’entreprise est rappelé par l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et le Code du Travail avec l’article L2281-1 et 3 : « Les salariés bénéficient d’un droit à l’expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail […] les opinions que les salariés émettent dans l’exercice du droit d’expression ne peuvent motiver une sanction ».

Cela permet de vous faire entendre lorsque les décisions de l’employeur sont préjudiciables à la santé et d’utiliser tous les recours légaux, sans craindre la hiérarchie  : saisine du Comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), droit d’alerte et de retrait, demande de protection fonctionnelle, signalement des agressions, dépôt de plainte, visite à la médecine du travail, etc.